Et s’enchainent les communiqués :
« Depuis octobre dernier et après de multiples revers sur le terrain, Moscou vise fréquemment des sites ukrainiens dits «essentiels», plongeant des millions d’habitants dans le froid et le noir, en pleine période hivernale. »
Pour les uns, il faut que les Américains arrêtent d’intervenir. Ils ont voulu défier la Russie et les Ukrainiens sont sous perfusion.
Pour les autres, il faut dialoguer avec les Russes et abandonner quelques terres d’Ukraine pour avoir la paix et retrouver la vie d’avant.
Et puis il y a ceux qui craignent les menaces des Russes. Les peuples de l’Est ont toujours fait trembler. Aujourd’hui, il y a la menace nucléaire alors ? Et sur ce point, je me permets de dire que ce n’est guère rassurant, que ce danger n’est pas à écarter (j’ai la prétention d’affirmer que je connais un peu le sujet de ce type d’armement).
Certains enfin affirment faire plier le Kremlin et faire chuter sa tête. « Ils doivent perdre la guerre » disent-ils.
Tout est simple au café du coin, en parlant de tout et de rien, tout est facile derrière un écran en déversant des phrases inutiles. Elles ressemblent aux traces de pas que laisse le promeneur sur la plage avant que ne surgisse la vague ?
On oublie que des gens meurent, ont faim et froid. Que de vies brisées !
Je note simplement que dès les premières heures du conflit un petit peuple s’est dressé face à une horde d’envahisseurs foulant au pied le dernier traité signé. Souvenons-nous du dernier sommet de notre président avec le président Poutine. Ce dernier affirmait que le groupe Wagner n’avait aucun lien avec son pays. Un trou de mémoire sans doute pour des mercenaires qui parfois portent une croix de sinistre mémoire sur la peau. Souvenons-nous aussi des déclarations du même président qui rassuraient la presse. Il affirmait que ses soldats ne faisaient que des manœuvres.
Puis un peuple s’est dressé face à l’envahisseur et personne n’y croyait. On vous expliquera sans doute demain que ce n’était pas aussi simple. Mais, on sait toujours tout démontrer. Beaucoup savent réécrire l’histoire.
Pour ma part, je ne sais qu’une chose simple. Quand un peuple se réveille avec force et constance, tout peut basculer. Il peut tout, si un capitaine se dresse, si un idéal l’entraine.