SORCIERE (The Reckoning) : un film qui nous montre des analogies surprenantes avec le Moyen-Age

Je n’aime pas le Moyen-Age. Il y a des fans de cette époque mais je lui préfère nettement l’Antiquité. Les procès en sorcellerie furent une des caractéristiques de l’obscurantisme du Moyen-Age. Et le film anglais « SORCIERE », de Neil Marshall, sorti en 2020, retrace l’histoire vraie d’un procès en sorcellerie. Une femme, veuve, car son mari s’est pendu du fait d’avoir contracté la Peste noire, est accusée de sorcellerie par le seigneur du comté où elle habite. Du fait qu’elle ait repoussé ses avances.

On apprend qu’au bout de 2 jours, la plupart des femmes craquaient et avouaient leur pacte avec Satan. Elles finissaient sur le bûcher. L’héroïne du film, ne voulant rien avouer, affronte des tortures de plus en plus terribles dont nous tairons la dernière, digne d’un roman classé 9.5 dans notre collection Magnitudes. Et elle n’avoue pas. Mais au final est tout de même condamnée au bûcher car le juge censé être investi du jugement divin, décrète que sa résistance à la torture dépasse l’entendement humain, et prouve son pacte avec Satan.

Je le répète : c’est inspiré d’une histoire vraie. Une parmi quelque 500.000 procès en sorcellerie. Et une des seules qui, peut-être, a réussi à échapper au bûcher. Je n’en dis pas plus.

Qu’est-ce qui régnait à l’époque? La pensée unique! On n’entrait pas dans les clous de la pensée unique catholique? Sorcellerie!

Comment faisait-on face à la Peste noire? Par le confinement!

Tout cela ne vous évoque rien, ne vous rappelle rien?…

Les masques n’étaient pas en tissu par contre!

Titre original de ce film : The Reckoning (le règlement de comptes, en quelque sorte)

Mention particulière pour cette actrice particulière, sulfureuse dans la vie, inconnue du grand public, Charlotte Kirk, qui endosse le rôle d’une manière assez incroyable.

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