Ce 25 novembre, c’est la journée internationale de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, et, dans notre maison, avec nos auteurs, et particulièrement nos auteures, nous avons voulu, hors du cadre d’une date donnée, parler de ces violences, qu’elles soient conjugales ou non, et nous avons aussi voulu donner la parole aux hommes, victimes de ces mêmes violences.
Le premier livre sur le sujet, fût Oiseau de saccages, un roman de la collection Magnitudes, qui retrace l’itinéraire intime d’un homme qui fût violé alors qu’il était adolescent. Sa publication date du mois de février 2020. (Indisponible à la vente aujourd’hui) Ensuite, avec le Connard nu, à la même époque, nous témoignions aussi de ces violences, faites aux hommes comme aux femmes, de ces guerres de couples qui assassinent l’enfance. Suivra Le grand con qui aborde les thèmes de la violence sociale et familiale. Mais par-dessus tous ces livres, il y a une publication hors norme, témoignage direct et poétique, réaliste et vécu, du combat d’une femme battue, séquestrée, malmenée par un homme, un seul, mais qui fût le temps du malheur, le principal pour elle. Ce livre c’est PRINTEMPOREL dans la collection Magnitudes également. Ces quatre livres devaient être présents au Salon du livre de Paris, mais le confinement en a décidé autrement, et Printemporel, de Louise Frottin, fût quand même sélectionné pour le prix de la « Closerie des Lilas »…
Puis, après le confinement, nous avons étés, comme beaucoup de Françaises et de Français, bouleversés par les chiffres effroyables de la violence faite aux femmes et aux enfants. Alors, l’idée d’un collectif, très intimiste est née, et quatorze auteurs et auteures, confirmés ou non, on témoignés, ont communiés sur le thème de la violence. Souvent crus, souvent remuants, souvent forts, souvent très durs à écrire, ces textes sont pourtant parus, sous le titre de Nos violences conjuguées, à l’été 2020.
Pour nous, le livre est un média.
Et pour nous, le livre à un rôle à tenir.
Et écrire sur le sujet, publier sur le sujet, livrer la vérité d’une victime, c’est contribuer à faire réagir sur ce sujet, aussi pénible soit-il. C’est une croyance forte dans notre maison, et nous voulons porter loin certains combats sans lesquelles notre société n’avancera pas. Sans extrémismes, sans parti pris politique, juste avec tout le bon sens et toute l’honnêteté dont nous sommes capables.
YLR, pour et avec l’équipe éditoriale de JDH éditions.