Voter ce n’est pas anodin. Même si beaucoup pensent que cela ne sert à rien. Voter c’est s’exprimer et donc c’est faire entendre sa voix. Et au final, peu importe si le vote aboutit à vos espérances ou non. Voter, ce n’est ni un pari sportif, ni un jeu et encore moins un moyen de régler ses comptes. Même si c’est tentant. Voter, c’est influencer le futur. Votre futur. C’est donner de nouvelles cartes à vos proches et à vous-même.
Ce n’est que lorsque nous sommes confrontés à une situation légaliste désobligeante pour nos intérêts personnels que nous regrettons de ne pas avoir voté. Votre père, votre mère ou vous-même n’avez plus la santé ni la force de poursuivre vos activités et vous souhaiteriez prendre une retraite bien méritée et la plus confortable possible. Mais, si hier la date du départ était à 60 ans, demain, il faudra bientôt compter 5 années de plus. Si on en croit la tendance.
Un vote c’est aussi une vision à long terme, avec des enjeux qui nous dépassent. Quelle sera l’économie, qu’en sera -t-il du coût de la vie avec untel ou untel aux commandes ? Mes enfants pourront-ils acheter une maison sans s’endetter pour les quarante prochaines années ? Pourrais-je enfin me mettre à mon compte ? Pourrais-je donner l’éducation que je veux à ma progéniture ? Pourrais-je vivre libre et décider moi-même pour moi-même ? Et si une crise survient, quelle que soit sa nature, le pouvoir en place prendra-t-il les bonnes décisions ?
Voter c’est s’associer à des idées, mais c’est aussi défendre votre opinion, même sans le bon candidat, même pour choisir le « moins pire du lot ».
Si vous ne votez pas, vous laissez parler d’autres gens en votre nom. Libre à vous, mais c’est quand même dommage et à plus ou moins long terme, dommageable.
YLR
